Analyste du jeu de l’équipe première féminine du FC Barcelone, Alberto Angelastri nous invite à découvrir sa perspective sur ce rôle.
Chaque dimanche vous recevrez des idées sur l’analyse du jeu, l’entrainement ou encore l’apprentissage.
Quelles sont les missions d’un analyste de l’équipe première féminine du FC Barcelone ?
Mon rôle est d’évaluer ce que font nos adversaires afin d’extraire les patrons d’organisation de leur jeu. Analyser les récurrences dans les interactions collectives, mais aussi individuelles, qui émergent de façon plus sporadique. Il s’agit de comprendre comment les équipes s’adaptent globalement, disons de manière mécanique, voire automatisée, selon les adversaires mais aussi les adaptations plus locales. En un mot évaluer leur indice de variabilité.
Nous sommes deux analystes et nous nous répartissons les matchs en fonction du calendrier à venir. Le nombre de match à analyser est important mais il n’est pas fixe. Pour des raisons d’organisation, nous prenons davantage en compte des critères qualitatifs, selon le degré de ressemblance de l’équipe adverse avec la nôtre et sa capacité à s’adapter à des conditions de jeu similaires à ce que nous proposerons.
Je choisis des matchs en fonction de ce qu’ils pourront nous apporter comme enseignements, étant donné leur similarité avec ce que nous proposons en match. De mon point de vue, cela n’a pas beaucoup de sens d’évaluer un adversaire dans un match contre une équipe repliée, qui va attendre proche de son but. Évaluer un adversaire dans un contexte comme celui-ci n’apporte rien, puisque nous n’adopterons pas ce genre de comportements le jour du match.
Cette démarche n’est valable qu’en ce moment parce qu’il y a un nombre suffisant de matchs me permettant de mener mon travail d’analyse. En début de saison, mon approche est différente, notamment si les équipes adverses ont un effectif peu renouvelé et/ou si l’entraîneur et le staff sont les mêmes, je peux travailler sur des matchs de la saison précédente.
Je dois donc réaliser un rapport au niveau collectif, puis un rapport individuel sur les joueuses les plus influentes. Nous ne réalisons pas de rapport sur toutes les joueuses adverses, car nous nous focalisons sur celles qui peuvent être déterminantes, au regard de l’élaboration de notre plan de jeu. Cela nous permet d’ouvrir la discussion sur le plan de match, notamment d’un point de vue tactique.
Votre travail est d’évaluer la capacité d’adaptation des équipes face à des adversaires qui proposent des contextes semblables ou proches de ceux que proposent le Barça. Cette mission n’est-elle pas complexe dans la mesure où le Barça propose un football très singulier ?
Effectivement, c’est un aspect parfois frustrant, puisque le Barça propose un style de jeu singulier et dispose d’un effectif de grande qualité, ce qui est assez difficile à retrouver dans notre championnat. Quand j’utilise le terme de frustrant, il faut bien comprendre que nous avons déjà une grande partie des informations importantes et qu’il est difficile de retrouver une équipe joueuse, par exemple en 1-4-3-3 qui vous presse haut.
Ce style d’équipe protagoniste, face à nous, aura la plupart du temps tendance à défendre assez bas et parfois renier un peu ses principes. En ce sens, l’analyse que nous avons réalisée n’est pas bonne, ou plus exactement n’est pas valide, puisque mon rôle est d’analyser et non pas de prédire. Notre rôle n’est pas de donner notre avis sur la façon de jouer des équipes, mais nous devons analyser et transmettre des informations factuelles sur leur façon de jouer en ce moment. Nous ne pouvons pas décider de ce que feront les équipes, d’ailleurs nous l’ignorons, mais une grande partie des d’informations transmises sont finalement inutiles. Beaucoup d’équipes changent leur façon de jouer contre nous et s’adaptent de façon drastique.
Certaines équipes défendent toujours bas, nous le savons, mais d’autres équipes de milieu de tableau sont capables de complètement modifier leur organisation défensive face à nous. Nous devons intégrer dans notre analyse, que le fait d’avoir la plupart du temps la possession du ballon, peut rendre l’adversaire défensivement instable, surtout s’il a lui aussi l’habitude d’avoir le ballon. Il est très important de comprendre comment nos adversaires s’adaptent aux changements, quand une équipe cherche à tenir le ballon, surtout face à des équipes qui lui sont supérieures, afin de mieux analyser ses adaptations dans un contexte qui sera proche de ce que nous lui proposerons.
La plupart du temps, nos adversaires ont une approche différente lors qu’ils jouent contre nous, c’est pourquoi l’analyse individuelle est essentielle. Elle nous permet de repérer et d’analyser des comportements récurrents. Si une joueuse qui évolue en défense centrale, a tendance à sortir sur une attaquante axiale, il est probable qu’elle reproduira ce comportement pendant le match, peu importe la hauteur du bloc.
Pour une excentrée qui aurait tendance à rentrer vers l’intérieur, je ne dis pas que la hauteur du bloc n’a pas d’importance, mais savoir qu’elle a tendance à rentrer avec le ballon est une information que je vais relever. Cette joueuse changera difficilement de comportement lorsqu’elle jouera contre nous. C’est une habitude qu’il est intéressant d’analyser, afin de comprendre comment un comportement spontané est pris en compte par ses partenaires et les conséquences organisationnelles qui en découlent.
Cette adaptation radicale des adversaires, notamment face au Barça, est-elle une caractéristique du football féminin ou seulement de votre championnat ?
Je ne crois pas, j’observe d’autres championnats où certaines équipes restent fidèles à leur philosophie de jeu y compris face aux meilleures équipes. Je crois surtout que cela s’explique par la différence de niveau actuelle avec quelques équipes. Certaines équipes changent parfois radicalement contre nous et préfèrent se replier. Elles nous attendent assez bas avec une ligne de 5 et une ligne de 4, voire deux lignes de 4 très resserrées, pour ensuite proposer un jeu très direct.
Nous devons intégrer dans notre réflexion que le Barça, en l’occurrence l’équipe féminine, a l’habitude d’avoir le ballon pendant de longues séquences et de presser à la perte, pour le récupérer le plus vite possible. D’une certaine manière, nous privons l’adversaire de temps pour faire ce qu’il veut et nous provoquons, finalement, nous-mêmes les conditions qui l’empêcheront (la plupart du temps) de faire ce qu’il a l’habitude de faire
Ces tendances semblent plus nuancées en dehors de l’Espagne. Comment les grandes équipes allemandes Wolfsburg ou le Bayern ou les grandes équipes françaises comme l’Olympique Lyonnais et le Paris Saint Germain, se comportent-elles face aux Barça ?
Selon moi, c’est assez différent face à ces équipes de très haut niveau. Je dirais qu’il y a au moins trois grands facteurs :
Dans ce genre match, la moindre erreur coûte très cher. A la première erreur, on rentre à la maison, malgré que nous ayons bien joué. C’est là que le facteur émotionnel entre en jeu. Vous ne pouvez pas réellement le quantifier, mais vous pouvez le ressentir sur le terrain.
C’est pour cela que l’on aime le football, la qualité même supérieure à l’adversaire ne vous garantit en rien le résultat positif, parce que la Ligue des Champions vous réclame un supplément d’âme
Vous rédigez deux types de rapports : un individuel et un collectif. Comment transmettez-vous ces informations au staff et dans quelle mesure sont-elles prises en compte dans l’élaboration du plan de jeu à venir ?
Une fois les rapports rédigés, ils sont transmis au staff, à l’entraîneur, son adjoint, le second et nous discutons de ce qui pourrait être le meilleur moyen de battre l’adversaire à venir. Tout le monde sait que le Barça est une équipe avec une forte identité de jeu, que nous assumons pleinement, même si nous procédons à quelques adaptations en fonction des adversaires. Nous échangeons sur les forces et les faiblesses de l’adversaire dans les deux phases, nous ressortons quelques concepts qu’il serait bon d’aborder et le staff s’occupe de planifier la semaine.
Je ne sais pas comment les autres équipes fonctionnent, mais ici, les analystes ont a rôle assez atypique. A la demande des entraineurs, nous descendons aussi sur le terrain pour observer la façon dont les informations transmises sont abordées. Nous discutons des contraintes mises en place dans les SSP, qui sont la base de notre méthodologie d’entrainement et donnons un feedback directement sur le terrain.
Cet aspect est très important, même si cette saison, à raison de 3 matchs par semaine, c’est plus difficile de descendre sur le terrain pour des raisons d’organisation et de dynamique de travail. Cependant, c’est non seulement quelque chose que j’apprécie particulièrement, mais ce versant du travail me semble essentiel, notamment dans une logique d’analyse de l’entrainement.
Dans cette optique, nous analysons plus particulièrement quelques situations d’entrainement, pour aller plus loin sur les conditions favorables à l’émergence de comportements souhaités en match. Nous travaillons de cette façon, notamment pour comparer ce qu’il s’est passé dans les séances d’entraînement et ce qui est souhaité le jour du match. C’est un bon point de départ pour les causeries. Personnellement, j’aime beaucoup ce travail, je ne suis pas simplement un messager qui fait des rapports. Cela va au-delà, car nous avons de réelles discussions concernant l’intégration de nos analyses, ce qui me tient en alerte constante.
Vous travaillez main dans la main avec le staff, mais comment transmettez vous ces informations aux joueuses et dans quelle mesure les prennent-elles en compte ?
Ce sont essentiellement l’entraîneur, son adjoint et son second, qui transmettent les informations aux joueuses. Ce sont eux qui sont sur le terrain avec elles, même s’il m’arrive parfois d’y descendre. Avant le match, quelques minutes avant de sortir pour l’échauffement, nous préparons une courte présentation avec les points essentiels, pour ne pas surcharger la joueuse d’informations. Tout au long de la semaine, elles peuvent consulter une présentation individuelle de leurs adversaires directs, mais nous restons à leur disposition le cas échéant.
Mais j’insiste, c’est vraiment de la responsabilité des entraineurs de choisir quelles seront les informations communiquées. Un rapport contient environ 5000 informations, dont seront extraites peut-être 100 informations et les entraineurs en choisiront cinq, à communiquer de façon concise aux joueuses. Aussi, nous veillons bien à indiquer les grandes tendances adverses et quelques alternatives, pour qu’elles ne soient pas surprises.
Vous êtes italien et vous avez suivi tout le cursus d’entraineur à Coverciano, le centre technique italien de football. Vous vivez depuis 5 ans à Barcelone, comment votre culture italienne du football se conjugue-t-elle avec l’approche barcelonaise, dans votre analyse ?
Je suis toujours italien et j’aurai toujours ce socle du football italien qui m’influence. Ce qui m’a aussi poussé à venir ici, c’est découvrir une alternative, avec ce football que l’on ne trouve nulle part ailleurs dans le monde. J’aimais l’idée de découvrir quelque chose de complètement différent de ce que j’ai appris en Italie et je ne nie pas qu’au début, c’était très difficile, non seulement dans la façon de jouer, mais encore plus dans la façon de s’entraîner.
D’un point de vue du jeu, de l’analyse, mais aussi d’un point de vue méthodologique, ça a été un choc très violent. Mais j’aime choisir des environnements qui me sortent de ma zone de confort et me rappellent la nécessité d’apprendre. Ici, au Barça, j’apprends chaque jour, notamment en phase de possession et aujourd’hui, je pense avoir davantage de choses dans mon sac à dos. Il faut poursuivre, pour avoir une vision du football la plus aboutie possible, ce qui sera un atout dans mon travail.
Le paradigme de la complexité est très présent dans la manière de s’entraîner, si particulière, au Barça. Comment cette approche influence-t-elle votre travail ?
Oui, cela influence forcément mon travail, notamment au niveau méthodologique et de la compréhension du jeu. L’identité du Barça est telle, que d’une certaine manière, je suis obligé de l’intégrer dans mon analyse, même si je n’aime pas dire le terme « obligé ». Le club ne nous force pas, au sens où quelqu’un vous dicte ce que vous devez faire, c’est juste que nous croyons que cette perspective de la complexité est la meilleure, sinon nous ne serions pas là. Personne ne nous force, nous connaissons l’approche méthodologique du club, nous la suivons parce que nous y croyons, tout en l’adaptant aux exigences de la compétition.
Il est donc normal que nous adaptions cette approche systémique et qu’une joueuse de 14 ans ne fasse pas les mêmes qu’un joueur du Barça B, ou qu’une joueuse de l’équipe première. Chaque contexte est différent, les joueuses sont différentes, le football féminin est différent, les exigences des compétitions sont différentes et il faut s’adapter dans la façon de s’entrainer et d’analyser. D’une manière générale, dans la vie comme dans le football, tout est question de complexité, variabilité et adaptation, sinon tout le monde ferait la même chose.
De mon point de vue, il est important d’appliquer à notre travail, ce que nous pouvons apprendre dans d’autres domaines. Au club, le département méthodologie et analyse, organise hebdomadairement des formations sur des thèmes variés, qui m’aident à enrichir mon travail d’analyste. Au-delà de progresser au niveau professionnel, cela permet d’interroger ta profession, de l’appréhender sous de nouvelles perspectives. Dans un sport aussi complexe que le football, réduire son observation à un seul paramètre (physique, tactique, mental, etc) n’a pas de sens et je dois en tenir compte devenir meilleur.
Vous avez évoqué l’analyse de l’équipe adverse et l’analyse de l’entraînement, de votre point de vue, s’agit-il de deux métiers différents ou complémentaires ?
Ils sont complémentaires, sans doute parce que dans l’entrainement on peut voir deux choses. Nous pouvons évaluer les comportements que nous voulons voir apparaître dans le match et observer les axes d’améliorations des joueuses, à réguler en fonction de notre modèle de jeu. Ce sont deux aspects très différents.
La vidéo permet de valider les réelles améliorations ou les axes de progression sur les trois ou quatre mois à venir. Les joueuses ont besoin de ces informations qui sont importantes dans leur processus d’optimisation, basé sur des éléments indiscutables qui situent leur niveau et les aident à conscientiser. Après chaque match, les joueuses reçoivent un rapport individuel qui permet un échange constructif, d’autant que toutes les filles de l’effectif sont très demandeuses et soucieuses de progresser à l’aide de cet outil objectif, dans lequel elles ont confiance.
Par exemple, si vous travaillez pendant quelques semaines avec une défenseuse centrale qui a du mal à comprendre quand elle doit sortir sur son adversaire direct et que vous lui montrez une vidéo où elle sort dans le bon timing, elle aura la preuve indiscutable de ses progrès dans ce domaine. L’analyse des entrainements et des matchs est importante et très utile pour les joueuses et le staff. Cela nous permet aussi d’obtenir un feedback continu sur l’adéquation de nos contenus d’entraînement avec les objectifs du match et la qualité de nos analyses.
Lorsqu’on parle d’analyse, la fonction d’analyste de l’entrainement semble souvent oubliée, peut-être parce qu’elle réclame une connaissance approfondie de l’entrainement et du modèle de jeu de l’équipe, qui peut être une notion abstraite ou difficilement identifiable. Pensez-vous qu’il y ait une telle différence d’un point de vue technique entre l’entraîneur et l’analyste, car tous deux ont besoin de transférer concrètement leurs connaissances sur le terrain ?
L’analyste ne doit pas travailler comme un simple analyste, il doit être un entraîneur qui travaille comme un analyste. L’entraineur qui occupe la fonction d’analyste possède une connaissance de la préparation physique, de la tactique et du modèle de jeu. Ce socle de compétences lui permet d’analyser les choses sous un angle différent, celui de la complexité que nous avons évoqué, plus tôt.
Je ne vois pas le rôle d’analyste comme celui d’un technicien informatique qui découpe, monte et enregistre des séquences de jeu à la demande du staff, sans même les analyser ou donner son avis. Ce n’est pas le cas au Barça, nous faisons partie intégrante du staff et nous sommes considérés comme un entraineur de plus.
Je pense que l’analyste doit aussi être capable de s’adapter aux exigences de l’entraineur, à sa façon de travailler, c’est pourquoi la communication au quotidien est fondamentale.
Si à l’image de l’entraineur, l’analyste doit maitriser de nombreux aspects de l’entrainement, il aura assez peu la partie terrain et notamment la gestion du vestiaire. L’entrainement en tant que tel, la conceptualisation et l’animation des séances ne vous manque-t-il pas ?
J’exerce mon métier d’analyste comme faisant partie d’un processus quotidien d’apprentissage. Je suis honnête, au départ, je n’aurais jamais imaginé occuper cette fonction, mais j’aime ça et je le ferais volontiers à d’autres niveaux. Mon idée initiale était d’entrainer, c’est d’ailleurs toujours le cas, parce que le terrain vous apporte toujours quelque chose en plus et vous stimule d’une manière différente, car c’est vous qui préparez les choses. Cependant, cela ne signifie pas que je n’aime pas ce que je fais, mais je considère mon rôle d’analyste comme un passage nécessaire que je pourrai réinvestir, je l’espère, le jour où j’entrainerai.
Travailler en tant qu’analyste, me permet de savoir précisément ce qu’il est possible d’attendre de ce poste et m’offrira une richesse de point de vue, au moment d’être entraineur à la tête d’un staff. Dans un staff, il est normal d’avoir des spécialistes dans leur domaine, mais je pense qu’il est important d’avoir une connaissance générale du travail de chacun, pour ensuite fixer une ligne de travail et se concentrer sur ses décisions. Je ne sais pas de quoi l’avenir est fait, mais si un jour je reçois une proposition d’un club pour travailler comme analyste ou pour entraîner, je serai en mesure de mieux choisir les conditions de travail, et de savoir ce que je veux vraiment faire et comment le faire.
J’ai accepté ce poste d’analyste de l’équipe féminine du Barça, parce que c’était une facette du football que je ne connaissais pas. Aujourd’hui, malgré les difficultés de découvrir un métier que je n’avais jamais exercé, je suis content de cette expérience bien que je sois un entraîneur de formation. Je veux continuer ici, poursuivre mon apprentissage le plus longtemps possible, tout en essayant de profiter du terrain, parce que le football c’est d’abord le terrain et le partage avec ses camarades.
Aujourd’hui peut-on considérer le métier d’analyste comme un incubateur pour les entraineurs de demain ?
Oui et non. En reprenant l’exemple du sac à dos, plus vous pouvez le remplir d’expériences, mieux c’est ! Je le répète, ce que j’ai aimé dès le début dans le métier d’analyste, c’était de découvrir des choses, de voir le football avec un autre point de vue.
Pour devenir entraineur, il y a plusieurs voies possibles. Certains ont commencé comme préparateur physique, analyste, entraîneur de gardien de but et d’autres ont toujours entraîné. Cette possibilité m’a été offerte, c’est une route alternative mais comme on dit en Italie, tous les chemins mènent à Rome.
Cette voie alternative, je la vois comme une route pour aller vers ce qui peut être ma Rome, mais si la route me plaît, je peux m’y arrêter pour un moment dans ma vie. En ce moment je découvre le football féminin qui me plait énormément et l’utilisation d’outils technologiques appliqués au jeu. Je ne peux pas savoir aujourd’hui ce qui arrivera, mais je le vis comme un bon moyen d’apprendre et pas uniquement le métier d’analyste.
Le Barça offre beaucoup d’autres choses, partager du temps avec mes collègues et débattre sur le football, c’est d’ailleurs ce qui me manque le plus cette année, avec la crise sanitaire. Ces discussions, ces rencontres, ces débats vous façonnent sur le plan professionnel, mais plus largement au niveau humain et j’en serai reconnaissant, au club, toute ma vie.
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