Chercheur au TSG Research Lab, Adam Beavan, nous invite à découvrir le travail réalisé par le laboratoire de recherche, dont le TSG Hoffenheim est l’un des actionnaires, que ce soit dans le football ou en dehors.
Chaque dimanche vous recevrez des idées sur l’analyse du jeu, l’entrainement ou encore l’apprentissage.
Comment avez-vous rejoint le TSG Research Lab ?
Je suis né au Canada, mais je suis originaire d’Australie, où j’ai effectué des études en sciences du sport. Je voulais élargir mes horizons, voyager un peu et j’ai eu l’opportunité de déménager en Allemagne, afin de réaliser un doctorat à l’Université de la Sarre (Saarland University), qui travaille étroitement avec le TSG Hoffenheim et la fédération allemande de football.
L’objectif était que je travaille avec le club pour recueillir des données et qu’elles soient ensuite publiées dans la littérature scientifique. Après trois années passées entre l’université et le club, le TSG Research Lab m’a proposé de les rejoindre afin de continuer mes recherches. J’y approfondis les travaux entamés lors de mon doctorat et continue à publier des recherches sur le football, plus particulièrement sur les aspects cognitifs.
L’intégration d’un laboratoire de recherche, directement au sein d’un club, est quelque chose d’assez singulier.
Au Portugal, Benfica possède aussi un laboratoire (Benfica LAB). Ce qui est intéressant ici à Hoffenheim, c’est que le laboratoire est indépendant du club, mais que nous partageons les mêmes installations. Le TSG Research Lab étant une organisation indépendante et à but non lucratif, cela signifie que notre mission principale n’est pas de servir l’équipe première ou le club en général.
Pour effectuer nos travaux, nous pouvons utiliser les données recueillies au club, que nous publions ensuite dans la littérature scientifique. Ce mode de fonctionnement permet à un certain nombre d’acteurs de bénéficier de nos recherches, pas seulement le club. Je crois que cette approche a quelque chose d’unique, parce qu’habituellement, les clubs professionnels sont plutôt opaques.
Quelque part, ce partage de connaissances concourt également au développement global des autres acteurs du monde du football.
Effectivement, nous essayons de partager un maximum de données et d’outils publiquement. Cela veut aussi dire que nos concurrents en Bundesliga ou à l’étranger y ont accès. L’ouverture et le partage sont des éléments fondamentaux de notre culture. D’ailleurs, de plus en plus de clubs semblent commencer à voir les avantages de cette approche, ce qui permettrait à l’ensemble du monde du football de progresser, notamment en ce qui concerne les questions liées à la santé des joueurs.
Partager n’est pas quelque chose qui nous fait peur, car je pense que lorsqu’un club décidera d’étudier ce que nous faisons et commencera à le mettre en œuvre, nous serons déjà au stade suivant de notre développement. Nous aurons donc toujours un temps d’avance. Donc, oui, c’est une approche novatrice, mais je pense qu’à l’avenir, il y aura plus de transparence dans les clubs.
Quels sont les principaux axes de recherche du laboratoire ?
Notre objectif principal est d’essayer de transférer ce que nous apprenons dans le football à d’autres domaines. Par exemple, nous menons des recherches sur la formation des pompiers et, pour cela, nous utilisons les mêmes outils que ceux que nous utilisons pour évaluer et travailler sur les capacités cognitives des footballeurs. Footballeurs et pompiers partagent de nombreuses capacités cognitives fondamentales, qui leur permettent de prendre des décisions correctes, dans un environnement dynamique et imprévisible. C’est ce qui fait que nos outils sont transférables dans de nombreux domaines.
Nous nous intéressons également à la manière dont les équipes font pour bien travailler ensemble. Ce n’est un secret pour personne mais, un club de football qui fonctionne bien, c’est une équipe qui est capable de communiquer efficacement et dont les processus de prise de décision sont cohérents et robustes. Ce sont donc des aspects que nous souhaitons étudier dans d’autres domaines, comme dans le monde hospitalier, où l’enjeu est bien plus important que de perdre un match de football. Mais les principes restent les mêmes.
Nous étudions également comment d’autres types d’académies travaillent, comme les écoles de police par exemple. Au même titre que les académies de football, les écoles de police cherchent à développer les compétences de leurs élèves afin qu’ils soient performants lorsque que l’on fera appel à eux sur le terrain.
Si nous pouvons contribuer à l’évolution du travail réalisé dans les écoles de police, en développant notre propre compréhension des éléments qui font que l’académie TSG arrive à former des footballeurs de haut niveau et que nous transférons ce genre d’idées dans d’autres académies, alors peut-être qu’elles aussi pourraient enrichir la formation qu’elles proposent à leurs élèves.
Nous essayons aussi de repousser les limites technologiques dans le football, notamment au sein de notre département psychologie. Par exemple, nous évaluons les capacités cognitives des footballeurs avec l’Helix Arena, un environnement immersif à 360 degrés. Ce n’est pas quelque chose qui a vraiment été fait auparavant, car la plupart des évaluations de ce type utilisent des écrans avec des représentations 2D, qui obligent les participants à regarder uniquement droit devant eux. En faisant cela, nous essayons d’améliorer l’environnement dans lequel l’athlète est évalué, afin d’avoir une meilleure compréhension des bénéfices que les environnements plus réalistes peuvent avoir.
D’ailleurs, l’Helix Arena n’est pas un outil spécifique aux joueurs de football. Nous travaillons aussi avec la clinique locale de Heidelberg, qui souhaite que leurs patients, victimes d’attaques cérébrales, soient placés dans cet environnement “sécurisé”, afin d’observer leur comportement lors de diverses évaluations cognitives, puis comparer leurs données à celles d’adultes en bonne santé.
Le développement des capacités cognitives est souvent annoncé comme la prochaine évolution majeure dans le développement du footballeur. A ce propos, vos travaux liés à la comparaison entre l’évolution des fonctions exécutives des joueurs de haut niveau et celles du reste de la population sont assez intéressants.
Ce que l’on oublie parfois, c’est que les joueurs de haut niveau sont avant tout des êtres humains. Même s’ils sont peut-être meilleurs que le reste de la population lors des tests cognitifs, on observe des augmentations et des diminutions de performance, au même rythme que le reste de la population. Etant donné que la structure de leur cerveau n’est pas différente, cela signifie qu’ils sont aussi susceptibles de voir leurs capacités cognitives diminuer lorsqu’ils atteignent un âge plus avancé, disons après vingt-cinq ans. En d’autres termes, ils souffrent également d’une diminution de leurs capacités cognitives, tout comme vous et moi, qui ne sommes pas des athlètes de haut niveau.
C’est un sujet qui nous intéresse car, comme vous l’avez dit, il est énormément question du développement des fonctions cognitives chez les sportifs, mais je pense aussi qu’il est important que nous étudions ce sujet depuis d’autres perspectives. Par exemple, le reste de la population développe également ses fonctions cognitives par le biais de l’âge et de l’apprentissage et occupe des emplois où le stress et la pression sont fortement présents. Ce n’est pas parce qu’un médecin n’est pas un athlète, que son cerveau est moins développé que celui d’un joueur de football. Nous avons donc essayé de revenir un petit peu à la réalité, en ne laissant pas le battage médiatique prendre le pas sur la littérature.
Quel est l’état de la recherche concernant l’entraînement des capacités cognitives et le transfert entre cet environnement et le jeu ?
Aujourd’hui, nous ne pouvons pas affirmer qu’il y a un transfert, même si tout le monde aimerait dire que c’est le cas. Nous aimerions que ce soit vrai et nous faisons tout ce que nous pouvons pour essayer d’évaluer cela. Maintenant, dire qu’il y a eu une quantité significative de recherches démontrant qu’il y a un transfert entre les entraînements cérébraux et les performances dans le jeu, cela n’a pas nécessairement été prouvé. Il n’y a pas assez de preuves significatives permettant d’affirmer qu’il existe une différence claire de performance, entre ceux qui ont recours à un entraînement cérébral et les autres.
C’est aussi parce que la recherche ne fait que commencer dans ce domaine. Néanmoins la recherche s’accélère et de nombreux groupes de recherche s’efforcent de trouver le lien entre l’entraînement cérébral et l’amélioration des performances sur le terrain, mais nous avons besoin de beaucoup plus de temps. Nous avons également besoin de beaucoup plus de données. Je pense que nous devons aussi comprendre que la science prend beaucoup de temps et que dans le football moderne, les choses bougent beaucoup plus vite que la science.
Aujourd’hui, quel est votre constat sur l’utilisation du Footbonaut, notamment sur des aspects comme la passe ou le scan visuel ?
L’avantage avec le Footbonaut est que les mouvements réalisés par les joueurs sont plus réalistes que dans beaucoup d’autres tests. Il y a aussi un couplage perception-action intéressant. La composante décisionnelle, suivie d’un mouvement naturellement présent en football (une passe courte), est aussi quelque chose d’intéressant. C’est un outil que nous utilisons pour mesurer la vitesse et la précision des joueurs, mais aussi travailler sur leur capacité à percevoir certaines sources d’information. Les entraîneurs l’utilisent également pour travailler spécifiquement sur la première touche ou le pied faible des joueurs. Étant un outil standardisé, le Footbonaut peut être utilisé dans le cadre de la recherche scientifique, mais il est suffisamment flexible pour être utilisé comme méthode d’entraînement par les praticiens. C’est ce qui le rend unique.
Un élément intéressant, c’est que les joueurs qui obtiennent les meilleurs résultats avec le Footbonaut, font généralement partie des meilleurs joueurs de leur équipe. Ce qui est important dans ce constat, c’est qu’à l’image des joueurs qui souhaitent s’entraîner plus que les autres, ce sont des joueurs qui se démarquent, par ailleurs, par leur volonté constante de s’améliorer. Par contre, cela ne veut pas dire qu’un joueur qui n’est pas performant avec le Footbonaut, ne le sera pas sur le terrain. C’est pourquoi ce n’est qu’un aspect de la série de diagnostics que nous réalisons chaque année.
Je pense aussi que lorsqu’un joueur n’est pas performant dans le Footbonaut, cela doit nous interpeller. Nous devons impérativement nous demander pourquoi ce joueur est en difficulté. Cela permet de créer une conversation entre les praticiens et les scientifiques, afin d’essayer de comprendre pourquoi ce joueur est en dessous du niveau de performance moyen de cette catégorie d’âge. C’est d’autant plus important pour nous car une grande partie de ce que nous mettons en œuvre à Hoffenheim, est axé sur la compréhension de la situation d’échec dans laquelle peuvent se retrouver les joueurs. Bien entendu, nous apprécions quand les joueurs sont performants, mais nous sommes aussi très intéressés par comprendre pourquoi certains joueurs sont en difficulté. Je pense que c’est aussi quelque chose qui fait la singularité d’Hoffenheim.
Justement, comment travaillez-vous avec les joueurs qui sont en situation d’échec ?
La philosophie du club, c’est utiliser la data pour essayer d’identifier les forces et les faiblesses des joueurs. Une fois qu’une faiblesse est identifiée, le club ne l’utilise pas comme une raison pour écarter le joueur, mais plutôt pour interroger les méthodes utilisées par le staff. Nous utilisons la data pour essayer d’éviter le « décrochage sportif » des joueurs, plutôt que comme une justification pour les libérer en fin de saison. Si par exemple, un joueur n’atteint pas le niveau moyen des joueurs de sa catégorie d’âge, cette information est transmise à l’entraîneur. Généralement, il saura quoi faire ensuite. Cela se matérialisera peut-être en plus d’attention accordée au joueur ou simplement en une conversation. C’est aussi quelque chose qui peut tout simplement dépendre de l’humeur du joueur. Deux jours plus tard, il peut nous dire : « Je ne me sentais pas bien » ou « Je n’ai pas été performant la semaine dernière, parce que j’étais malade » ou « Je me suis fait mal à la cheville ».
Il se peut donc qu’il faille simplement avoir une conversation et que cela s’arrête là. Des mesures plus “extrêmes” peuvent être prises si les entraîneurs remarquent qu’un joueur n’est pas performant et qu’il n’y a pas de véritable raison à cela ou s’ils ne sont pas convaincus par les raisons avancées. Cela peut passer par un entraînement supplémentaire, par exemple. Au club, il y a également un entraîneur dédié à l’utilisation du Footbonaut.
Quelle est la périodisation de ce type d’entraînement chez les jeunes ?
Pour des U15, par exemple, je crois qu’il y a une séance par semaine. Les staffs doivent jongler avec les emplois du temps des joueurs qui ont évidemment l’école, les devoirs, etc. En ce qui concerne les joueurs en difficulté, c’est vraiment à l’entraîneur de décider si le joueur doit participer à des séances supplémentaires dans l’Helix Arena ou le Footbonaut.
Cela dit, il faut être prudent avec le Footbonaut, car il y a beaucoup de torsions et de rotations sur gazon artificiel et nous devons également équilibrer la charge d’entraînement. Les joueurs qui l’utilisent doivent toujours être supervisés par le staff. Le préparateur physique doit être au courant de l’entraînement. Aucun joueur ne peut venir seul et dire : « Mettez-moi dans le Footbonaut, pour cent ballons, à cette vitesse ». En fait, il est difficile de parler de périodisation car c’est toujours très spécifique et il y a un certain nombre de variables qui influencent le fait qu’un joueur puisse s’entrainer plus ou moins souvent dans le Footbonaut.
L’approche scientifique est quelque chose de très ancré dans la culture du club. On constate souvent qu’universitaires et praticiens travaillent sur les mêmes problématiques, mais dans des mondes séparés. Comment vos travaux sont-ils mis en pratique et comment obtenez-vous l’adhésion des entraîneurs ?
Si nous reprenons l’exemple de la catégorie U15, deux des membres du staff, l’entraîneur adjoint et le préparateur physique, sont également des chercheurs à temps partiel au laboratoire de recherche. Cela signifie qu’ils ont un état d’esprit très scientifique et qu’ils sont ouverts à l’utilisation d’outils innovants. Donc ce concept de la théorie d’un côté et la pratique de l’autre n’est pas vraiment présent au club. D’un point de vue général, Hoffenheim est connu pour son approche scientifique et son utilisation de la data. Les entraîneurs qui ne sont pas intéressés par ces domaines n’ont donc aucune raison de postuler.
Je pense que l’élément principal est que la culture est descendante, ce qui signifie que les personnes qui sont au « sommet de la pyramide », les dirigeants du club, croient en la science et la data. C’est donc eux qui définissent les normes. Etant donné que cette vision des choses fait partie intégrante de l’identité du club, ceux qui sont chargés du recrutement des entraîneurs ne choisiront que des entraîneurs dont ils pensent qu’ils intégreront également cette approche dans leur mode de fonctionnement. Donc, lorsque le laboratoire propose des choses au club, nous ne rencontrons pas de résistance, mais de l’intérêt. Je pense aussi que cela est également dû au fait que beaucoup d’entraîneurs sont assez jeunes.
Les personnes qui sont au bas de la pyramide sont également influencées positivement par cela. Il est clairement plus facile d’avoir une conversation avec des praticiens qui sont ouverts d’esprit par rapport à l’utilisation de la data. Il y a aussi beaucoup de confiance entre nous et de nombreuses réunions ont lieu, au cours desquelles les entraineurs viennent au laboratoire pour en savoir plus sur les outils et technologies que nous utilisons. Ils veulent savoir comment utiliser au mieux la data collectée et ce qu’elle représente réellement.
Mais ce n’est pas quelque chose qui a été construit du jour au lendemain. Comme dans l’histoire de Rome, la ville ne s’est pas construite du jour au lendemain. Chaque jour, il à fallut poser d des briques et avec le temps, Rome est lentement un grand empire. C’est exactement ce qu’a fait Hoffenheim, c’est-à-dire poser des briques sur une longue période, construire des fondations basées sur la confiance, construire la base de connaissances et les connexions. C’est dans cet état d’esprit et avec le temps que ces relations deviennent fructueuses.
De même, aucun scientifique ne peut aller voir un staff et leur dire ce qu’ils doivent faire, parce qu’un article scientifique le dit. Ce n’est pas comme cela que ca marche. Il s’agit d’un processus de réflexion et de conversations entre les chercheurs et les entraîneurs pour dire : « OK, voilà ce que nous avons trouvé et voilà ce que dit la science. Quelle est votre opinion ? ». Nous devons toujours nous assurer que nous respectons le fait que les praticiens ont leur propre opinion, car ce sont eux les véritables experts. Je pense qu’il s’agit d’avoir des conversations saines, mais nombreuses.
Avec le Videowall, Hoffenheim a été l’une des premières équipes à installer un écran géant sur les terrains d’entraînement. Comment les entraîneurs l’utilisent-ils ?
L’objectif est de fournir un retour d’information en temps réel. Il s’agit d’essayer d’établir une méthode pour apporter un feedback qui peut être interprété de manière significative en temps réel. Chaque joueur peut se tenir à l’endroit où il se trouvait sur le terrain et regarder sur l’écran géant l’action qui vient de se produire. À mon avis, c’est un avantage par rapport à ce qui se pratique normalement, c’est à dire : finir l’entraînement, donner la séquence vidéo aux analystes, qui doivent découper toutes les images après l’entraînement, pour enfin en discuter après la séance. Là, les joueurs obtiennent un retour d’information instantané, plutôt qu’une ou deux heures plus tard, après s’être douchés et habillés. Je pense que c’est l’un des principaux avantages de cette technologie.
L’un de vos axes de recherche est la compréhension de l’émergence de la coordination collective en football. Comment le football vous aide t’il dans ce domaine, notamment dans la compréhension d’autres activités ?
Comme je le disais précédemment, nous évaluons si nous pouvons développer les capacités cognitives des joueurs et essayons de voir s’il y a des bénéfices en termes de performance dans la compétence de l’individu (c’est-à-dire dans le domaine où la prise de décision intervient). Il peut donc s’agir du football, mais aussi des pompiers, etc… Il s’agit donc d’affiner nos techniques pour d’abord mesurer, analyser, puis interpréter les données, pour ensuite travailler sur les déficiences et voir si cela améliore leurs performances. Le football est une compétence développée, tout comme le métier de policier ou de pompier. Nous ne mesurons donc pas des capacités cognitives qui seraient spécifiques au football, nous mesurons les capacités cognitives qui sont communes à tous les humains et nous essayons de savoir comment nous pouvons les aider à les appliquer dans leur activité.
Enfin, nous évaluons également leur personnalité. Nous aimerions avoir une meilleure compréhension de ce rend les gens plus soudés dans une équipe. À l’inverse, nous voulons aussi savoir quels peuvent être les signaux d’alarme. Nous étudions donc les comportements des joueurs de football pour essayer de comprendre si ceux-ci peuvent expliquer pourquoi ils travaillent bien ou mal ensemble sur le terrain.
Nous faisons la même chose en dehors du football, notamment avec le personnel hospitalier. Existe-t-il une relation entre certains caractéristiques présentes chez les individus très performants et leur capacité à travailler ensemble de manière cohérente ? Si nous trouvons des modèles, nous pourrons peut-être évaluer cela dans d’autres domaines et aider les équipes à travailler plus efficacement.
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